Souvenirs personnels en hommage à Jean-Claude Demay

Je suis psychologue-psychanalyste à l’hôpital Saint-Joseph où Jean-Claude a été suivi. Je l’ai rencontré en juin 2008 à l’hôpital, en tant que compagnon d’Annick Guillaume. Elle-même, rencontrée et suivie pour la même maladie que lui plus tard.

Je l’ai reçu ponctuellement durant la maladie et la fin de vie d’Annick, puis quelques fois après son décès. Puis, bien malheureusement, il a repris contact avec moi lorsqu’il est tombé malade deux ans et demi après la mort d’Annick. Je l’ai reçu alors pratiquement toutes les semaines entre décembre 2011 et juin 2012.

C’est un homme qui m’a profondément marquée. Les différentes facettes de sa personne m’ont souvent interpellée. L’extrême délicatesse et la profondeur de ses « états internes », peut-être si difficiles à discerner au premier regard, mais qui apparaissaient éclatants lorsqu’on prenait la peine de l’écouter. Je ne saurai pas plus trouver les mots pour exprimer ce que je ressens le concernant. Je dirai juste que je suis heureuse d’avoir eu la chance de le rencontrer et qu’il ait pu m’accorder sa confiance.

C.L., mars 2013